Le réveil émit un bruit strident qui me sortit de mon sommeil. J'ouvris un oeil, puis l'autre, et je mis quelques secondes avant de me rappeler où est-ce que je me trouvais. Dans la nouvelle maison, dans laquelle j'avais emmenager une semaine avant. J'avais clairement du mal à m'y faire. Il y avait encore deux ans ,j'étais une jeune fille tout à fait normale, je vivais chez mes parents et j'allais en cours. Et en deux ans, il s'en était passer des choses. Un cancer, un faux mariage, ma guérison, mon faux divorce, un bébé. Il y a deux ans jours pour jours, je faisais la fête au Mexique, et aujourd'hui, j'étais dans ma maison, j'étais mannequin, et maman.
Sa en faisait des changements, mais cette vie me convenait.
J'appuyais violemment sur le réveil pour qu'il cesse de faire du bruit, et je regardais l'heure. 17 h 30. Impossible. Certes , la veille j'avais fais la fête avec Nathan avant son départ pour ses vacances en amoureux mais il ne pouvait pas être si tard. Dans une heures, j'avais un gala de charité avec ma famille et toute les familles riches de Buenos Aires. C'était le genre de fête aux quelles je n'avais pas assister depuis la naissance de Wendy, le genre de fête où aucune personne de mon âge n'apprécierais d'aller. Mais j'avais renouer des liens avec mes parents et je ne voulais pas les décevoir.

Je me levais donc à toute vitesse, et je filais directement sous la douche. Wendy passait la semaine chez son père, je n'avais donc pas besoin d'apeller la baby sitter. Je me séchais ensuite rapidement les cheveux et les laisse dans mon dos en une cascade de boucle châtain. Je fouillais ensuite dans mon dressing, à la recherche d'une tenue potable à mettre pour ce gala. J'enfilais finalement une robe bustier noire avec des jupons en tulles et des talons haut noirs. Une fois maquillée et prête, je partis directions l'hôtel Corazon , où se déroulait la fête.

Une fois arrivée là-bas, je laissais le voiturier s'occuper de ma décapotable et entrer dans la pièce principale. Ils avaient décore la réception avec des plantes, et toute sortes de tableaux et meubles chic. En entrant, je cherchais directement Maxime, mon ami de toujours, qui faisait partit du même milieu que moi. Tout les deux, nous ne supportions pas ce genre de fête , mais nous essayions chaque fois de ne pas décevoir nos parents, du coup nous restions ensemble pour s'occuper. Pendant notre adolescence, on se couvrait tout les deux. Quand il était avec Bell', je disais qu'il était avec moi ,et quand j'aller voir mes amis , il faisait la même chose. On se servait l'un l'autre de couverture depuis toujours, et à une époque, nous avions fais semblant de sortir ensemble pour que nos parents et tout le grattins nous fiche la paix lors de ces soirées ennuyantes.

© Fiche de Hollow Bastion sur Bazzart

Même dans ce genre de fête, tu arrives à me faire rire (a)

La salle était remplie du genre de personne que je détestais : des radins, des égocentriques qui ne voyait pas plus loin que eux et leur cercle d'amis sois disant parfait. Certes j'avais grandis dans ce milieu , mais je le détestais. Chacune des personnes qui était dans la salle, toute sans exception étaient des monstres, chacun à leur façon. Ils se regardaient dans le miroir toute la journée sans une seule seconde penser a ceux qui n'ont pas le tiers de ce qu'ils possèdent. Même ma famille est comme ça. Mon frère est le champion dans le domaine de l'égoïsme, et mes parents se croient parfait, alors que je ne suis même pas sûre qu'ils s'aiment encore. Au fond, ce sont tous des acteurs. L'argent ne fait pas le bonheur, ils en sont la preuve. Les trois quarts d'entre eux sont malheureux, mais ils essayent de faire bonne figure avec des bijoux hors de prix, un verre de vin à la main ,comme si personne ne se doutait une seule seconde de leur vie.

Essayant d'arrêter de rager contre toute les personnes de la pièce, je cherchais Maxime des yeux tout en prenant un verre de martini, en espérant que la soirée se fasse plus courte que d'habitude, même si il ne fallait pas rêver. Je ne savais même pas pourquoi j'étais venue. J'étais en froid avec mes parents, certes, mais je n'aurais jamais dût les laisser me convaincre de venir en espérant que ça arrangerais les choses, alors qu'au fond, ils voulaient juste prouver que nous étions encore une famille unis aux yeux de leurs amis. D'ailleurs , mon frère n'était même pas là, mais c'était tant mieux. Nous étions aussi tout les deux en froid depuis la naissance de ma fille, grâce à toute les insultes et autre remarque pertinente qu'il m'avait dit. Aujourd'hui , il n'existait clairement plus pour moi.

Alors que j'étais complètement plongée dans mes pensées, une voix qui m'appeler attira mon attention, je levais les yeux, et je vis Maxime en costar, ce qui me fit pouffer. Cela devait bien faire une année que je ne l'avais plus vu habiller de la sorte. Elle lui rendit son sourire, heureuse de le voir, et lui dis :

"Capucine : Hey, Max ! Dis donc, t'as sortit le grand jeu , t'a même mis la cravate ! "

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