J’étais assisse dans la salle commune à fixer les barreaux qui clôturait l’établissement psychiatrique. Cela me rappelais les vieux établissement des bons films d’horreur dans lequel il se passait toujours des choses pas très jolies, et en effet, ici, cet établissement n’était pas comme tous les autres centres. Celui-ci utilisait les anciennes méthodes qui marchaient dans un sens, mais nous détruisait d’un autre. Voilà maintenant plus qu’une semaine que je me trouvais dans ce lieu, loin de mes proches et de la vie active. Je sais que cela peut paraitre cruelle mais je me sentais en sécurité entre ses murs et à l’abri qu’une éventuelle déception. Je détournais mon regard vide en direction des autres patients aussi fou les uns que les autres, l’un d’entre eux regardais le plafond en chantonnant dans une langue que je ne comprenais pas, qui même n’existait peut-être pas, et un autre se tapait la tête contre le mur d’en face. Parfois je revoie en eux, j’ai l’impression d’être folle, de ne plus rien distinguer et ses voix dans ma tête qui ne cesser de murmurait. Elles me disaient un tas de choses comme la plupart du temps le fait que j’étais un monstre et je me dis qu’elles n’ont peut-être pas tort, passons, une infermière me sortit alors de mes pensées. « Madame Velazco-Lewis, vous m’attendez ? Il est temps de prendre vos médicaments et de vous préparer pour votre séance. Le docteur Dubois vous attend dans son bureau. Il aimerait mettre au point le déroulement de cette semaine et voir si votre état avance… Il vous expliquera tout en détail. » Après un instant je reposais doucement mon regard sur elle appréhendant ce rendez-vous car au final, je ne me sentais pas mieux, l’envie de me tailler les bras étaient toujours omniprésent ainsi que ses voix. Je me levais donc et dit « Vous aviez dit que je pourrais voir ma famille, où sont-ils ? Vous aviez promis, ainsi que le docteur Dubois ! Vous aviez dit que si j’obéissais sans broncher je les verrais après une semaine, et cela fait une semaine » et passa une main dans mes cheveux les tirants légèrement arrière et repris d’aussitôt « vous-même vous l’avez dit.. Je veux voir ma famille ! s’il vous plais… » En voyant mon ton augmenter deux médecins m’attrapèrent le bras et planta une aguille de calment pensant que j’étais en crise ou une connerie du genre alors que pas du tout, je souhaitais simplement revoir mes proches. Une promesse était une promesse. « Lâchez-moi…Vous me… ! » et je fini par tourner de l’œil.
Plusieurs heures plus tard, je me réveillais dans mon lit attaché au lit, paniqué je bougeais les poignets pensant pouvoir me délivrer mais sans succès. Un médecin entra dans la pièce et m’adressa la parole « Jennyline suite à votre demande, enfin caprice d’hier nous avons décidé de faire venir un membre de votre famille pour vous montrer que nous sommes là pour vous aider et non pour vous punir. » lorsqu’il parlait je continuais à regarder mes poignets me demandant qui cela pouvait bien être, et malgré l’incident de ce matin j’étais heureuse de pouvoir voir une tête familière : Belinda.
lumos maxima
BELINDA&&JENNYLINE; L'ombre maléfique fait partie de chacun de nous.